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L'ORGANISATION ET L'ÉVOLUTION D'UN ESPACE LITTORAL MÉDITERRANÉEN : GRUISSAN |
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[Bibliographie et
liens] [Activité] [Correction] [Sommaire du site Pédagogique]
[Sommaire général]
[Droits
d'auteur] [Contact] |
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Initialement
cette activité a été réalisée avec une classe de Quatrième dans le cadre d'un
P.A.E. mais elle peut être réalisée sous forme de module en classe de Seconde
et de Première.
Programme : "
Programme : « Les littoraux, espaces
attractifs ».
Programme : « III. La France et
son territoire » : 2. Des milieux entre nature et société (le
littoral). 3. L’espace économique (l’espace touristique). 4.
Disparités spatiales et aménagement du territoire. |
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Le littoral du Languedoc-Roussillon
a été profondément aménagé dans les années 60 pour accueillir un tourisme de
masse. Comment peut-il s'adapter aujourd'hui ? Contient les films
suivants : « La fureur du vent » Ce littoral réunit les
conditions idéales à la pratique véliplanchiste. (Durée 4 mn).
" Sous le béton la plage " : Étude de cas : les
travaux d'aménagements touristiques du littoral languedocien confrontés aux
nouvelles exigences qui privilégient environnement, activités sportives et de
découverte. (Durée 6 mn). « Gruissan, entre mer et
montagne » : lecture du site de Gruissan. (Durée : 6 mn).
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L’organisation et l’évolution d’un espace littoral méditerranéen d’après la carte I.G.N.: Gruissan Document : carte I.G.N. au 1/25 000e 2546 OT (Gruissan) Questions :
ANNEXE 1 : complément de légende de la carte I.G.N. Abréviations : Bie Rnée =
Bergerie Ruinée. Cab. = Cabane. Camp. = Camping. Chap. = Chapelle. Coop. = Coopérative.
Éc. = École. Grge. = Grange. Rvoir. = Réservoir. Ston. = Station. Tf. =
Transformateur. Quelques mots occitans
fréquents sur les cartes : Estanhòl = petit étang. Milhàs = bouillie de maïs.
Òrt : jardin potager. Pech : colline, mont. Comba = vallon. Clòt = creux,
trou. Planal = plateau. Cauna = grotte. Grau = passage. ANNEXE 2 : Le croquis géographique C’est un
« message » destiné à remplacer un texte: il doit donc dire
l’essentiel de façon claire; sa « lisibilité » doit être
optimale. Pour cela : 1)
Construire d’abord la légende: rechercher et sélectionner les éléments
indispensables à la compréhension du sujet; se limiter au strict minimum: le
croquis ne doit pas être trop « chargé ». 2)
Rechercher les moyens pour exprimer ces éléments: des signes ponctuels ou
linéaires, des fonds coloriés ou des hachures. Les signes doivent être
simples, faciles à exécuter, proportionnels aux faits représentés et, autant
que possible « parlants ». Les
couleurs doivent être logiques (blé = jaune... couleurs chaudes/froides) et
discrètes (pour que les signes et hachures ressortent) ; les hachures
doivent être faciles à réaliser (à main levée), proportionnelles aux faits
représentés par leur épaisseur ou leur densité; utiliser feutres et
« fluos » pour mettre en évidence les faits essentiels. 3)
La légende doit toujours être face au croquis, jamais au dos, et orientée
dans le même sens que le croquis, pour faciliter la lecture simultanée du
croquis et de sa légende; elle peut être « explicative »
c’est à dire contenir quelques informations résumées brièvement pour
compléter utilement la compréhension du croquis. 4) Pour réaliser le
croquis, respecter l’ordre suivant : Tracer
le cadre, placer le titre, l’orientation et l’échelle. Au crayon
sans appuyer, placer quelques signes et lignes repères (à moins qu’ils
ne soient fournis avec le fonds de carte). Réaliser les aplats coloriés
(crayon bien affûté en bien incliné, sans appuyer). Placer les noms propres
en lettres majuscules sur un plan horizontal, puis les signes ponctuels en
commençant par les plus petits. Continuer par les signes linéaires puis les
hachures en « épargnant » les signes et noms propres déjà indiqués.
Faire la critique de son propre croquis : les faits essentiels
apparaissent-ils suffisamment ? Corriger éventuellement, améliorer,
enrichir si le croquis n’est pas excessivement « chargé ». |
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1)
Situation de Gruissan Carte, distance des grandes villes, accès, voir le Site officiel de la
ville de Gruissan. On fera remarquer à l'aide d'un croquis réalisé à
l'aide d'un atlas les avantages de la situation de Gruissan :
2) Le site de Gruissan
3) Tableau
d’analyse des activités et du paysage d’après la carte I.G.N.
Tableau de synthèse par terroir
5) Synthèse (réalisée à partir des tableaux précédents
et des informations apportées par le professeur) Autrefois,
les habitants de Gruissan vivaient surtout de l’agriculture vivrière
(élevage sur les collines, arbres fruitiers sur les coteaux, cultures
potagères et céréalières en plaine) et des activités liées à la mer (pêche,
sel, sans doute un peu de commerce et de contrebande). Des fortifications
installées par des pouvoirs centraux sur les sommets surveillaient la côte
contre les contrebandiers, les faux-sauniers et les incursions ennemies. Les
zones élevées abritaient l’essentiel de la population, des activités et
des aménagements. Les zones les plus basses (lagune, cordon littoral) étaient
plutôt délaissées. Maintenant
l’agriculture n’est plus l’activité dominante. L’élevage
a disparu, la culture de la vigne s’est maintenue en se déplaçant sur
les meilleurs terres (plaines et vallons). Une monoculture commerciale a
remplacé la polyculture vivrière. La pêche est résiduelle ou s’est
orientée vers le tourisme. L’activité des salins se maintient mais
n’emploie sans doute que peu de personnes. Les activités
traditionnelles ont donc disparu ou se sont orientées vers le tourisme qui
constitue l’activité dominante. Dans les années 1960 l’État a
aménagé sur le cordon littoral une station balnéaire. Cette station comme
toutes celles construites sur la côte languedocienne à la même époque était
destinée à retenir un partie du flot de touristes traversant la région pour
aller passer des vacances en Espagne. Le tourisme d’abord balnéaire
s’est ensuite diversifié vers d’autres formes (tourisme vert,
culturel, parcs d’attractions…). Les zones les plus basses
accueillent la majorité de la population, des activités et des équipements.
Les zones les plus hautes sont délaissées ou orientées vers le tourisme vert. |
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